Je lis que les souliers chinois en toile reviendraient en vogue. La tendance aurait envahi Internet . En effet, difficile de trouver des articles de fonds sur le sujet … Les distributeurs de souliers en ligne dominent. Un article parle néanmoins de Neiliansheng, un commerce de Beijing vieux de plus de 150 ans, qui en offrirait jusqu’à 3 000 modèles.
J’ai beaucoup porté ces souliers de toile noire sans talon et sur semelle de toile et parfois de caoutchouc. Faute de pouvoir se payer des souliers dispendieux, ils pouvaient être utilisés dans les répétitions et les spectacles de danse. En fait, à bien y penser, j’y ai probablement laissé mes genoux.
À mon arrivée à Tianjin en 1988, ce fut un plaisir d’en découvrir des versions plus sophistiquées. Ils étaient toujours noir mais parfois offerts en cuir, imprimés et parfois brodés. Il y avait même des versions hibernales en feutre. Je me souviens des dames âgées, survivantes d’une autre époque, qui portaient les versions adaptées à leurs pieds mutilés. On était loin des versions à la mode vendues aujourd’hui sur Internet … Le soulier était un soulier, pas une mode. Il servait à marcher.
Pour en savoir plus
- Un ex-Garde Rouge amateur de chaussures rares (Le Routard)
- Neiliansheng, Classic Style, Contemporary Feel (Beijing This Month)
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