Intéressante cette crainte du secrétaire aux affaires externes de l’Association générale des étudiants du Cégep Limoilou à l’égard de l’Institut Confucius. Comme je le mentionne dans le reportage, j’ai développé et livré des cours dans le cadre d’un microprogramme de gestion en contexte chinois, né d’un partenariat entre la Faculté d’administration de l’Université de Sherbrooke et l’Institut Confucius. Jamais je n’ai subi de pression en termes de contenu et, à ma connaissance, les étudiants n’ont rien perdu au change.
Nous avons souvent cette fâcheuse habitude de nous sentir menacé quand il s’agit de culture. Quand déciderons nous enfin de saisir l’opportunité quand elle passe en sachant que, le cas échéant, nous serons aptes et en mesure d’ajuster le tir et de garder le contrôle sur ce que nous faisons. Dommage pour les étudiants de Limoilou. À ma connaissance, bien peu ne s’y passe en termes de sensibilisation et de formation à un pays qui, qu’on le veuille ou non, est en croissance. En attendant, les étudiants de Limoilou, comme ceux d’ailleurs au Québec, choisiront peut-être d’aller directement en Chine pour la découvrir. Comme Québécois, nous en sortirons plus riches.
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