C’est l’histoire de ma vie.
- Quand j’ai commencé à m’intéresser à la Chine, personne ne s’y intéressait. On en parlait entre « communistes » en mangeant des raviolis chinois
- Quand j’ai commencé à avoir quelque chose à dire de réellement utile, plusieurs étaient déjà en amour avec la Chine (ce marché prometteur). Ce qu’on voulait « vraiment » savoir c’était comment donner une carte d’affaire, si on pouvait manger la nourriture chinoise ou encore où magasiner à Beijing. Je parlais de la « vraie » Chine à mes étudiants
- Quand j’ai essayé d’élargir la réflexion et la discussion, on m’a reproché d’être « trop » chinoise. J’ai développé mes blogs
- Quand je me suis mise à rappeler que les Chinois ne sont pas seulement en Chine et qu’il vaut mieux dès maintenant apprendre à vivre et à travailler avec, peu était là à écouter. J’ai commencé à me taire
- Maintenant que je ne parle plus, les prévisions formulées il y a une décennie par des spécialistes comme moi sont en train de se réaliser ….
Finalement, dans notre univers centré sur lui-même, que se passe-t-il ? Trente ans plus tard, faute de comprendre les enjeux et la dynamique, on fait du China Bashing (voir ci-dessous, pour le cas où vous seriez à la recherche de vitamines 100 % China Free) En attendant d’être complètement ignorée et/ou bannie du paysage médiatique (je ne serai jamais 100 % China Free), je m’en vais à la Place des Arts avec ma meilleure amie chinoise voir le ballet chinois « La Lanterne rouge ». Nous serons sûrement plusieurs à y trouver du plaisir … en silence
PS Merci à Radio-Canada (Grands Reportages, Enquête et Une heure sur Terre) pour ses trois magnifiques reportages de la semaine sur la Chine
[…] générales et, malheureusement, celles-ci sont aussi en perte de vitesse. Le fait de bouder la Chine l’empêchera-t-elle de faire ce qu’elle a à faire ? Quant à moi, je continue à […]
By: Popularité en baisse | Lynda Dumais on 12 avril 2013
at 18:59