Partout dans le monde, le nombre de doctorants diplômés est en surnombre par rapport aux possibilités d’emploi dans les universités. Un article de The Economist nous apprend ainsi qu’en 2007 au Canada, parmi les 4 800 diplômés de l’année, seulement 2 616 détenteurs de doctorat ont été embauchés par les universités. La Chine est l’un des rares pays où le nombre de docteurs est insuffisant.
La situation du côté de la recherche n’est guère plus rose. Au Canada, 80 % des chercheurs post-doctorat gagneraient en moyenne moins de 40 000 $ avant taxes, soit le salaire moyen d’un travailleur de la construction.
Faire un doctorat pour les perspectives d’emploi ne semble plus une option. Mais, il y a heureusement une autre façon de voir la chose, ce dont témoigne The Economist : « Academics tend to regard asking whether a PhD is worthwhile as analogous to wondering whether there is too much art or culture in the world. They believe that knowledge spills from universities into society, making it more productive and healthier. That may well be true; but doing a PhD may still be a bad choice for an individual ».
Inspiré de The disposable academic.Why doing a PhD is often a waste of time
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