Les temps n’ont vraiment pas changé depuis le début de mes études chinoises au CÉTASE de l’Université de Montréal dans les années 80 et mon premier séjour à Tianjin en 1988-89. C’est ce que donne justement à penser un article de Grégoire Legault, un étudiant en études est-asiatiques et en économie à l’Université McGill, paru dans La Presse du 16 juillet dernier. Je me souviens que l’immobilisme d’ici, comparé au dynamisme de la Chine d’alors, était saisissant … comme il l’est encore aujourd’hui. Comme d’autres jeunes de l’époque, j’ai eu la chance de persévérer, c’est à dire étudier, lire, travailler pour acquérir de l’expérience pratique et beaucoup plus. La plupart des autres ont abandonné, changé de domaine ou quitté le Québec. Je ne connais pas Grégoire mais il est probable que je ferai sa connaissance un jour, alors qu’il joindra le groupe des « survivants ». Quand je le verrai, je l’encouragerai à continuer sa route « chinoise ». Peut-être serons-nous un jour assez nombreux pour avoir du poids ? En attendant, c’est à l’Université de Sherbrooke au doctorat en management et, comme enseignante au microprogramme de 2e cycle en management des affaires dans un contexte chinois, que je poursuis la mienne (LD – 7-10)
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