Si les Chinois doivent quelque chose à Marco Polo, c’est bien d’avoir fait voyager la recette des raviolis et les spaghettis, au point que, finalement, on en est venu à croire qu’ils sont un produit de l’inventivité italienne. Mais en Chine, la reconnaissance n’est pas un sport national. En fait, on s’y demande un peu pourquoi les histoires de ce conteur ne fait aucune référence au thé et aux façons de le servir, au fait que le riz se mange avec des baguettes et à la portion pieds compressés des femmes qu’il décrivait. Même après y avoir séjourné pendant 17 ans, Marco Polo parlait toujours des lieux visités en arabique ou en perse, pas en mandarin ou en une autre langue chinoise. Arrivé par le nord du pays, il n’a pas remarqué la Grande Muraille … Ceci-dit, moi je l’aime bien. Il nous a légué à nous, Occidentaux un peu bêtes, la notion d’Extrême Orient, extrême comme dans extrême limite. Et puis, si Marco Polo n’était pas allé aux confins du monde d’alors, Christophe Colomb ne nous aurais par « découvert » et moi, 500 plus tard, n’aurais pas découvert les raviolis chinois (7-10)
Publié par : Lynda Dumais | 17 juillet 2010
Marco Polo et les raviolis
Publié dans Ressources Chine, Société | Étiquettes : Jiaozi, Marco Polo, Nourriture, Raviolis
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